Un quiproquo lourd de conséquences

La vidéo du vol du 30 décembre en direction de Cancun montrant des passagers sans masque, faisant la fête, a fait grand bruit sur les médias sociaux. En plus de ne pas respecter les règles de distanciation, on aperçoit également une femme vapoter dans l’avion. Rapidement identifiée, son nom et sa profession furent portés publiques; Vanessa (Cosi) Sicotte, future pilote de ligne.

Pendant ce temps au Québec… une vague de haine déferle sur la décoratrice d’intérieur, blogueuse en décothérapie et écrivaine, Vanessa Sicotte, alias Damask & Dentelle, qui se retrouve désormais la cible d’injures et d’affronts. Tout cela parce qu’elle porte le même nom que la femme du vol. Un quiproquo qui nuit fortement à son image et à sa clientèle.

Non, Vanessa la décoratrice n’est pas la Vanessa de l’avion.

Une réponse pleine de bon sens

Je suis le blogue en design et architecture de Vanessa, sur Instagram, depuis longtemps et je trouve son travail inspirant. Elle est une figure publique québécoise emblématique des tendances d’agencement et d’ameublement urbain. Les commentaires qu’elle a reçus m’ont profondément choquée, c’est pourquoi je l’ai contactée de suite. Elle a eu la gentillesse de me répondre et ses paroles pleines de sagesse expriment bien le ressenti de la situation :

(…) J’ai aussi écrit ce matin à l’autre Vanessa pour lui dire que malgré que je déplorais ses actions, je compatissais avec toute la tornade de messages haineux qu’elle doit recevoir, si je me fie à ceux que j’ai reçus (et qui lui étaient adressés). C’est un être humain malgré tout et ouf, ça doit être dur. Mais bon, elle aurait dû penser à ça…
Vanessa Sicotte, Damask & Dentelle

Donnez-lui une dose d’amour ici :

https://www.instagram.com/p/CWixFwJLnKG/