Qui dit vrai, qui dit mieux?

Si ça devient trop compliqué, on stoppe tout?

Si nos horaires sont conflictuels, on cancelle?

Si ça devient un casse-tête, on lâche le morceau?

Quand rien n’est noir, quand rien n’est blanc, on devient gris. On reste ancrés dans un brouillard, on est aveuglés par la fumée, on n’arrive plus à respirer, on se perd, on fait fausse route, on court dans tous les sens, on a perdu notre boussole. On abandonne…

Pourquoi tout est devenu si compliqué quand tout était si simple? Pourquoi, on arrive plus à se comprendre? Nous sommes face au néant, figés devant le précipice, stagnés dans une réalité que l’on s’est chacun créée.

Ces scénarios qui tourbillonnent dans nos têtes, ces histoires conçues par nos propres perceptions et compréhensions des choses. Où sont les nuances, où est la balance? Est-il possible de retrouver un certain équilibre? Faut-il tout bonnement jeter l’éponge, essuyer les dégâts et repartir à neuf? On repart sans faire marche arrière, sans un regard par-dessus notre épaule, on s’éloigne pour oublier le mal que l’on s’est chacun construit.

Pourquoi cela peut être si difficile de communiquer à deux quand on est sensés être plus fort ensemble? Pourquoi on trouve plus simple de fuir une situation inconfortable que de trouver les outils nécessaires pour défaire les nœuds qui se sont formés en cours de route?

couple problemes — Crédit : andrew-neel.unsplash

On se mêle et on s’entremêle. On a pris un petit souci et on l’a amplifié jusqu’à ce qu’il devienne une tragédie. Est-ce réellement représentatif de l’état initial de la situation, du premier chapitre entamé? …Là où tout était calme, fleurissant et scintillant. Une tragédie c’est pourtant la famine dans le monde, la pauvreté grandissante ou encore les changements climatiques alarmants, et non pas le ‘Gap’ qui existe entre deux personnes qui n’ont pas trouvé les mots justes pour réussir à mieux se comprendre.

À mon avis, je pense que l’on peut faire mieux et davantage tout en gardant une simplicité pratique. Si on prenait le temps de regarder les choses telles qu’elles sont, de les décortiquer, de les restructurer et de les organiser. De comprendre les réactions et les sentiments de l’autre. De repérer le juste milieu et de faire des efforts pour arriver à mi-chemin entre notre confort et notre vulnérabilité.

Cela est gratifiant que de se dire que l’on est prêts à gravir des montagnes pour admirer chacun des couchers du soleil, ta main et la mienne entrelacées, que de se dire que, oui, le ciel est plus bleu quand je plonge dans tes regards et que je me perds dans tes yeux.

N’abandonnons pas aux moindres obstacles. C’est dans l’adversité que l’on grandit. Le potentiel d’épanouissement que l’on peut développer ensemble en vaut la peine. On mérite d’aller jusqu’au bout et de surpasser ces embûches.